Benoit Willot prend de nouvelles responsabilités

Benoît Willot

Benoît Willot, à la tête de deux Super U, à proximité de Dijon, vient de prendre la présidence de Système U Est.

Ancien président de la CPME Côte-d’Or et dirigeant des magasins Super U d’Arc-sur-Tille et Sennecey-Lès-Dijon, Benoit Willot vient d’être élu président de Système U Est pour un mandat de six ans avec l’objectif de faire évoluer encore les entreprises du groupe.

Quatre milliards d’euros de chiffre d’affaires, tel est le poids des 220 magasins Système U du quart nord-est du pays. Poussé par ses confrères, Benoit Willot, a été élu président à la tête de cette partie de la coopérative. « Administrateur national depuis deux ans, membre du conseil d’administration de Système U Est depuis 2008, j’ai porté plusieurs projets qui me donnaient une légitimité. » De plus en plus engagé dans le groupe de distribution alimentaire, le dirigeant se félicite d’appartenir à un réseau coopératif où les administrés prennent les décisions du groupe et impulsent les politiques menées. Désormais à la tête du réseau pour la région Est, l’ancien président de la CPME Côte-d’Or qui dirige aujourd’hui les magasins Super U d’Arc-sur-Tille et de Sennecey-Lès-Dijon s’est fixé des objectifs. « J’espère contribuer à la refonte du commerce notamment à travers le développement du drive et du digital pour nos enseignes. Je travaille également à trouver de nouveaux sites pour de nouvelles ouvertures ou encore à trouver l’équilibre entre petits et grands commerces pour rendre le système toujours plus pérenne. » Sa présidence doit également traduire la mise en place d’une uniformisation des outils logistiques et informatiques notamment.

RELEVER LE DÉFI DE LA GRANDE DISTRIBUTION

Parallèlement, Benoit Willot et le groupe Système U doivent faire face à de multiples équations. « Nous devons rendre nos points de vente plus attractifs tout en développant le numérique et le drive qui eux, n’en génèrent pas. » Parmi les contradictions que le nouveau président doit prendre en compte au nom de ses adhérents, il met en bonne place celle des consommateurs eux-mêmes. « Les gens veulent donner du sens à leurs achats. Nous avons éliminé les substances controversées des produits U, nous cherchons une bonne rétribution des producteurs et le bien-être animal mais avec un impondérable, le prix bas qu’ils attendent. » Le dirigeant place ainsi son groupe dans le trio de tête des enseignes les moins chères de la grande distribution.