Anticiper la reprise avec l’apprentissage !

De gauche à droite : Michel Gobillot (président d’Alméa), Jean-Paul Pageau (président de la CCI), Corinne Dahéron (Medef), Catherine Pierre (U2P).

L’apprentissage est plus que jamais à l’ordre du jour. Les institutions consulaires, les organisations patronales, les branches professionnelles, convaincues de sa nécessité, sont bien décidées à le faire savoir.

Ce sont quasiment tous les représentants du monde de l’entreprise (Jean-Paul Pageau, président de la CCI, Michel Boulant, président de la CMA, Béatrice Moreau, présidente de la Chambre d’agriculture, Dominique Stebler, vice-président de la CPME, Corinne Dahéron, pour le Medef, Catherine Pierre pour l’U2P, Michel Gobillot, président d’Alméa) qui étaient rassemblés vendredi dernier dans les locaux de la CCI, à Reims, pour évoquer l’indispensable promotion de l’apprentissage et les mesures d’aide et d’accompagnement mise en œuvre en 2020, dans le cadre de la réforme de l’apprentissage lancée en 2018.

En la matière, Jean-Paul Pageau appelait « à la mobilisation du monde de l’entreprise » et forçait volontairement le trait en parlant « d’une situation très grave ». Très grave en ce sens qu’au sortir entrevu de la crise du Covid-19 les entreprises sont avant tout préoccupées par la reconstitution de leur trésorerie, alors même – et c’était notamment l’objectif de cette réunion – « qu’il faut les convaincre qu’elles traversent actuellement un trou d’air mais que l’avenir à court terme, 12 à 18 mois, doit s’anticiper et se préparer dès à présent », selon Jean-Paul Pageau. Et se préparer, bien sûr, via le recours à l’apprentissage.

COM-MU-NI-QUER

Car c’est l’apprentissage qui permet de former aujourd’hui les forces vives dont l’entreprise aura besoin sous peu. Au-delà des dispositifs mis en place par la réforme (obligation de formation pour tous les jeunes en situation d’échec scolaire ; prime de 5 000 € à l’embauche d’un apprenti mineur, et 8 000 € pour un majeur, par exemple), « il faut faire évoluer l’image de l’apprentissage, mettre les jeunes et les entreprises en relation, corréler la formation à l’évolution des métiers », souligne Michel Gobillot ; mettre fin, aussi, à la concurrence entre l’Education nationale et les centre de formation professionnelle… Voilà comment un vieux serpent de mer devient plus que jamais tendance ! Tout le monde semble désormais s’accorder sur la nécessité de communiquer, certes, et surtout de moderniser la politique de communication (portes ouvertes virtuelles, job dating, promotion des métiers dans les collèges…). Les chambres consulaires, quant à elles, s’engagent dans cette voie, et surtout dans l’accompagnement des entreprises qui s’interrogent sur l’apprentissage. Alors, quoi de neuf dans l’entreprise ? L’apprentissage, bien sûr !

AVEC ALMÉA

Créée en 2016 par la fusion des quatre structures gestionnaires des CFA Interpro de l’ex-région Champagne-Ardenne (9 sites sur les 4 départements champardennais, 320 salariés, 25 M€ de budget, 4 700 stagiaires et apprentis annuels, plus de 80 formations dans 25 métiers), Alméa Formations-Interpro est une association cogérée par les CCI et CMA territoriales de Champagne-Ardenne.

Sous la houlette de Michel Gobillot, qui vient d’être élu à la présidence, Alméa Formations-Interpro va être le fer de lance de l’action des CCI et des CMA dans la cadre de la promotion de l’apprentissage. C’est ainsi qu’une Journée Portes Ouvertes, en Facebook Live, est organisée ce mercredi 24 juin ; de même Alméa participera au Salon Virtuel de l’Apprentissage Grand Est les 30 juin et 1er juillet prochains.

Pour en savoir plus : www.almea-formations.fr