À la base, c’est le tout nouvel espace dijonnais qui propose de nombreux services inédits aux jeunes… Un lieu convivial et chaleureux pour travailler et échanger.
Tout est parti d’un simple bilan de compétences. Originaire de la région parisienne Anaïs Ramon a travaillé un an chez Disney avant d’intégrer une agence créative australienne prestataire. « Après deux années à voyager entre la France et l’Australie, je ne trouvais plus de sens à ce que je faisais et j’ai eu envie d’écrire une nouvelle page professionnelle, confie-t-elle. J’ai donc réalisé un bilan de compétences auprès de la structure “Switch collective”, et en faisant tous ces ateliers collectifs et novateurs qui mêlaient psychologie et sociologie, je me suis dit que c’était vrai- ment dommage qu’on ne mette pas ce genre d’outil à disposition des jeunes en orientation. J’aurais adoré avoir ce genre d’accompagnement ! ». En collaboration étroite avec son compagnon, Etienne Renoux, lui-même professeur de mathématiques au sein de l’Éducation nationale, celle qui avait fait cinq années d’études dans la communication avant de se spécialiser dans le marketing s’est ainsi lancée dans son nouveau projet de vie, à Dijon. « Nous souhaitions quitter la région parisienne et nous avons eu un véritable coup de cœur pour cette ville.» Aujourd’hui installés, depuis un an et demi, dans la Cité des Ducs, ils ont choisi de poser leurs valises au numéro 80 de la rue de la Préfecture, pour ouvrir “À la base”, un nouvel espace entièrement dédié aux collégiens, lycéens et étudiants.
DE L’ORIENTATION AU CO-LEARNING
« J’ai, dans un premier temps, décidé de monter un programme pour les jeunes, afin de les aider à s’orienter, détaille Anaïs Ramon. Après est venue se greffer la partie soutien scolaire avec la participation d’Etienne, notamment sur les mathématiques. Mon expérience en agence australienne me permet par ailleurs de proposer et d’animer des groupes de discussion en anglais. Enfin, en avançant sur le projet, nous avons souhaité ce lieu accueillant, agréable et chaleureux, et nous voulions aussi proposer un espace de “co-learning” ». Ouvert en semaine de dix à 18 heures et sur rendez-vous pour l’aide à l’orientation et le soutien scolaire, ce lieu accueille principalement des collégiens, des lycéens et des étudiants. « Nous l’avons voulu comme un tiers-lieu entre le domicile de l’élève et son établissement scolaire pour pouvoir instaurer une relation d’égalité et de confiance avec eux », explique-t-elle. Pour pouvoir accéder à l’espace de co-learning, limité à 15 personnes, il faudra débourser au maximum cinq euros par heure. Concernant le soutien scolaire, “À la base” propose des packs de 10séances d’une heure à 1h30, à 25 euros de l’heure. Enfin, le programme d’orientation qui dure 30 jours est proposé à 320 euros. « Une fois que la crise sera passée, j’aimerais beaucoup proposer des ateliers le samedi matin sur diverses questions, comme Parcoursup ou le programme d’orientation, ou encore des ateliers autour de la méditation et du yoga en faisant intervenir des professionnels. Nous avons aussi évoqué, avec l’Adosphère, la possibilité de proposer des débats autour de thématiques telles que la sexualité par exemple. »
