3D Metal Industrie, un an après…

Le personnel de 3 D Metal Industrie a fêté le premier anniversaire de l’entreprise.

La plateforme technologique mutualisée est implantée dans le premier pôle français de production de pièces de fonderie, situé dans les Ardennes.

Installée sur le Parc d’activités du Val-de-Vence à Charleville-Mézières, 3D Metal Industrie vient de célébrer son premier anniversaire. En effet, elle est née en juin 2019 de l’association de la Fonte Ardennaise, des Fonderies Béroudiaux (filiale du groupe Bouhyer), Vignon, Nicolas et Rollinger, de la Rocroyenne d’Aluminium et du bureau d’études RM Technologies. Une fusion qui a permis la création de cette SAS spécialisée dans la fabrication de pièces et de moules complexes, grâce à la technologie de liage de poudre, pouvant aller jusqu’à des dimensions de 1800x1000x700mm à partir de données CAO.

Révolutionnant la fonderie grâce aux nouvelles possibilités offertes par la fabrication additive, 3D Metal Industrie en investissant 1,2 million d’euros dans l’acquisition d’une machine 3D sable ExOne S-Max « s’est donnée la possibilité d’industrialiser très rapidement et de sortir les premières séries de pièces de fonderie sans avoir encore réalisé l’outillage. Nous sommes ainsi devenus une entreprise emblématique du renouveau industriel et un booster de l’industrialisation », précise son président Renaud Mignolet.

S’inscrivant dans l’industrie du futur, cette plateforme technologique mutualisée implantée dans le premier pôle français de production de pièces de fonderie parvient ainsi à travailler pour tous les secteurs d’activité (ferroviaire, hydraulique, décoration de bâtiment, pièces détachées de rechange…) et à s’ouvrir de nouvelles perspectives de diversification.

CHIFFRE D’AFFAIRES EN HAUSSE

«Cequifaitlaforcede3D Metal Industrie, c’est d’être capable non seulement d’imprimer du sable mais aussi de fabriquer des pièces avec un panel très large de fonderies associées. Sur la réalisation d’un projet ferroviaire, par exemple, cela nous permet d’associer le fondeur qui a les compétences les plus proches pour travailler certains alliages ou typologie de pièces », souligne Renaud Mignolet. Malgré la crise sanitaire, la PME a d’ailleurs développé son chiffre d’affaires. « Durant la période de confinement, nous n’avons pas arrêté la production. Les clients se démultiplient dans des domaines variés. On a de nouveaux projets toutes les semaines et on dépasse déjà nos objectifs. Même si on n’a pas de visibilité à long terme, les perspectives d’avenir paraissent bonnes ». Pour continuer dans cette trajectoire et après avoir déjà intégré dans ses effectifs Marie, une jeune en alternance, 3D Metal Industrie prévoit à la rentrée de septembre l’embauche en CDI d’un opérateur qualifié, chargé de la finition et du conditionnement des pièces. « Il œuvrait jusqu’alors comme intérimaire ».

Enfin, Renaud Mignolet ne cache pas que si les bons résultats se perpétuent avec les marchés étrangers (Belgique, Finlande, Mexique), il envisage l’acquisition à moyen terme d’une seconde machine.