2620 étudiants dans les Ardennes

Le campus de Charleville-Mézières permet de fixer les étudiants qui voulaient partir.

Avec l’ouverture déjà assurée d’une licence science de l’éducation à l’INSPE, l’implantation d’une antenne du CNAM sur le campus mais aussi la possible arrivée du groupe Y Schools au sein du pôle formation de la CCI, voire même une école d’intelligence artificielle, les Ardennes devraient vite dépasser les 2 800 étudiants.

2 620. C’est le nombre d’étudiants ayant effectué leur rentrée en septembre dans les Ardennes. La montée en puissance du campus Sup Ardenne à Charleville-Mézières avec l’extension de l’IUT, l’ouverture à la place de l’IFTS de l’école d’ingénieurs des sciences industrielles et numériques (EiSINe) et le transfert du pôle formation de la CCI sur le site du moulin Leblanc ainsi que l’émergence de nouvelles formations mises en place dans le cadre du Pacte Ardennes expliquent, bien sûr, cette croissance importante de la population estudiantine (2 315 à la dernière rentrée).

UNE OFFRE ÉTOFFÉE

Le campus carolomacérien permet en tout cas de fixer sur place une partie des jeunes qui s’exilaient jusqu’alors à l’extérieur du département pour suivre des études supérieures.

L’offre de celles-ci s’est en tout cas encore être améliorée lors de la dernière rentrée avec l’ouverture des BTS électronique et négociation et digitalisation de la relation client aux lycées Jean-Baptiste-Clément de Sedan et Verlaine de Rethel, un bac + 1 complémentaire d’initiative locale secrétariat médical au lycée Verlaine encore ainsi que de deux nouvelles filières au sein du pôle consulaire avec l’appui de Négoventis, un réseau privé de formation aux métiers de la vente et de la distribution.

63 ORIENTATIONS POST BAC

Ce sont ainsi 63 orientations post-bac qui sont, aujourd’hui, proposées dans les Ardennes. Outre le campus Sup Ardenne, les études supérieures concernent dix établissements scolaires répartis au chef-lieu des Ardennes, à Bazeilles, Sedan, Rethel et Saint-Laurent. Mais aussi l’Ecole nationale supérieure des arts de la marionnette, l’Institut de formation aux soins infirmiers/aide-soignant, l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation et le pôle formation des industries technologiques qui complètent le panel.

Le retour d’une antenne du Conseil National des Arts et Métiers à Charleville-Mézières, les arrivées d’Y Schools et l’IFAG, l’ouverture de une licence science de l’éducation à l’INSPE « Accès santé » à l’EISINe, voire même d’une licence sciences humaines et sociales et droit et gestion qui n’a ou être créée en septembre au lycée Chanzy de Charleville-Mézières en plus de l’édification probable d’un second campus au chef-lieu devraient encore renforcer l’attractivité des Ardennes à moyen ou long terme tout en approchant ou dépassant les 3 000 étudiants.

Un développement d’autant plus nécessaire que 18 % seulement des bacheliers locaux finissent diplômés de l’enseignement supérieur contre 28% à l’échelle nationale.

C’est d’ailleurs pourquoi dès 2016 une vice-présidente représentant l’URCA, Isabelle Titeux, a été nommée dans les Ardennes. Un acte fort d’engagement pour ce département qui améliore de plus en plus son image de marque.