10M€ pour la recharge en combustible de l’unité de production numéro 2

Après avoir amélioré de façon notable le niveau de sécurité de ses installations lors des visites décennales de 2019 et 2020, la centrale nucléaire de Chooz va connaître un arrêt de quarante jours pour le simple rechargement de combustible de l’unité de production numéro deux.

EDF a dégagé une enveloppe financière de dix millions d’euros pour déconnecter du réseau électrique l’unité de production numéro deux de la centrale nucléaire de Chooz. Les travaux dureront environ quarante jours.

Depuis le 12 février et dans le cadre d’un « Arrêt pour Simple Rechargement », les équipes de la centrale de Chooz procèdent à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2 afin d’effectuer le rechargement d’une partie de son combustible. 

« Comme une voiture, une centrale nucléaire a besoin de faire régulièrement le plein », image Laurent Berthier, le directeur du centre nucléaire de production d’électricité en parlant d’un investissement d’EDF de dix millions d’euros. 

Mais au cours de ce grand chantier qui durera environ quarante jours, quelques opérations réglementaires de maintenance seront aussi exécutées afin de sécuriser le site. 

Cet arrêt sur lequel travaillent 70 personnes depuis un an et demi mobilisera près de 1 500 personnes qui réaliseront 3 500 tâches prévues au planning, dont 354 activités dites « à enjeux ». 

Ce type d’arrêt programmé comprend sept étapes majeures : la mise à l’arrêt du réacteur qui consiste à refroidir et dépressuriser progressivement le circuit primaire, l’ouverture de la cuve du réacteur, le déchargement du combustible usé, la vidange des circuits afin de procéder aux différentes opérations de maintenance programmées, le rechargement du combustible neuf, la fermeture du circuit primaire et enfin le redémarrage du réacteur. 

Cette ultime opération ne peut être faîte qu’après avoir effectué les essais de fonctionnement et obtenu l’accord de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.