10 000 m2 de cellules sur l’ancienne friche Chausson

Le bâtiment a été entièrement refait, de nouvelles fenêtres ont été installées dans l’esprit de l’ancienne usine. Subsistent la charpente et la structure métallique.

Achetée aux enchères en mars 2018, la friche Chausson, située à Reims, fait aujourd’hui peau neuve avec plus d’une trentaine de cellules commerciales à disposition.

Exit les vieux bâtiments à l’abandon tapissés de graffs. La friche Chausson, située rue du colonel Chabonneaux, fait peau neuve avec un édifice construit sur l’existant, réhabilité mais pas détruit. C’est ce qui fait tout l’intérêt de ce nouvel ensemble où un peu plus d’une trentaine de cellules commerciales, en moyenne de 240 m2, sont disponibles à la location comme à l’achat (75€ /m2 pour la location et 850€/m2 pour la vente). « Chaque cellule est équipée d’un compteur électrique, d’une alimentation en eau, d’une évacuation des eaux usées et de la fibre », détaille Didier Simon, co-gérant de la société Polydock, spécialisée dans la réhabilitation de bâtiments industriels qui a racheté le site.

DES LOCAUX IDÉALEMENT SITUÉS

L’investissement de départ, d’un million d’euros, s’est ensuite étoffé au fil des travaux, pour un coût total d’environ 6 millions d’euros hors taxes. « Nous avons acheté le bâtiment pour sa structure remarquable. L’ensemble de la toiture a été refaite, un nouveau bardage, l’isolation ainsi que les sols et un enrobé tout autour du bâtiment. » Anecdote intéressante et qui apporte un certain cachet à l’ensemble, la bande extérieure du sol accolée au bâtiment a été fabriquée avec d’anciens pavés de la place Royale de Reims. De l’ancienne usine, il reste toute la charpente en structure métallique. « L’avantage d’un tel bâtiment c’est que comparé à du neuf, c’est d’une très bonne qualité, ça extrêmement bien », insiste Didier Simon.

Autre atout et non des moindres, la localisation. « Pour les entreprises, c’est très important d’être domicilié à Reims, car pour les importateurs de l’étranger, c’est une ville connue. » Et la situation au sein même de la ville est très pratique, à quelques rues de l’entrée des diverses autoroutes.

C’est notamment ce qui a convaincu Stéphane Jaworski, responsable de la société Imprimerie des docks depuis douze ans , à être le tout premier propriétaire d’une cellule commerciale. Auparavant locataire d’un local de 140 m2 aux docks rémois à Betheny, il a acquis un espace de 240 m2 avec 100 m2 de mezzanine au mois de juillet.
« Nous installer ici reflète notre volonté de nous moderniser et d’offrir à nos clients un espace repensé pour nos prestations », indique Stéphane Jaworski. L’imprimerie a modulé son espace à sa 22 guise, soit 96m de bureaux, 96 m supplémentaires de magasin et showroom ainsi que 150 m2 d’atelier. L’entreprise qui s’est spécialisée dans l’étiquetage en rouleaux et habillage de bouteille de champagne compte aussi sur ce nouvel emplacement pour se développer. « J’espère pouvoir acquérir une autre cellule pour y installer du matériel de pointe afin d’aller doucement vers une transition plus axée sur le digital et l’économie de papier », révèle le responsable de l’imprimerie.

DE NOMBREUX LOTS ENCORE EN VENTE

En attentant, il est ravi de ses nouveaux locaux « économes en énergie, lumineux et très fonctionnels. » Une société éditrice d’images pour du mobilier, textile et papeterie, Atomic Soda, est aussi déjà implantée ainsi qu’une future salle de danse. Les lots commercialisables sont modulables de 240m2 jusqu’à 2 000 m2, « on peut donc imaginer de très différents secteurs d’entreprises s’installer ici », souligne Didier Simon qui espère avoir commercialisé un tiers de la surface disponible d’ici la fin de l’année.